Marie SELLIER

C’est, dit-elle, parce qu’elle a eu une grand-mère formidable qui, très tôt, l’a prise par la main pour la guider à petits pas sur le chemin des arts, et lui a ainsi fait découvrir « quelque chose de plus grand qu’elle » que Marie Sellier creuse depuis vingt-cinq ans un sillon têtu dans ce champ inépuisable de l’art et de la littérature.
Autrice d’une centaine d’ouvrages pour la jeunesse, elle questionne le mystère de la création pour tous les âges. La peau de mon tambour (2018), édité par Thierry Magnier, traite du grand basculement et désenchantement que peut représenter l’adolescence. Elle a aussi collaboré avec des illustrateurs pour créer des albums jeunesses, parmi lesquels L’Afrique petit Chaka (RMN éditions) avec la complicité de Marion Lesage, Fanfan (éditions courtes et longues) avec Iris Fossier ou encore, Tout petit avec Ilya Green. 
Enfin, parce que, chez elle, l’écrivaine et la militante sont intimement liées, elle est depuis de nombreuses années engagée dans la défense du droit d’auteur et des droits des auteurs. Après avoir présidé pendant plusieurs années la Charte des auteurs et illustrateurs pour la jeunesse, puis le Conseil Permanent des Écrivains – association qui regroupe la quasi totalité des sociétés, syndicats et associations d’auteurs français – elle a été, de 2014 à 2019, la présidente de la Société des Gens de Lettres.
Marie Sellier est officier des Arts et des Lettres et chevalier de la Légion d’honneur.